Le cadre de Didier est enfin peint ! Je reviendrais un peu plus tard sur ce sujet, mais je laisse place au récit de Didier sur son séjour à l’atelier des Clipains Salamandre pour la fabrication de son ensemble cadre/ fourche.
« Qu’elle se fasse à pied, à cheval, en ciel, sur eau, ou en toutes autres façons; une belle aventure, doit s’accommoder d’une monture sans fissures.
Comme il se trouvât que, bien emmanchée sur des cuisses véloces; l’idée de me lover à un vélo me paru sans équivoques, j’ai donc pris la décision de confectionner mon cadre pour entourer le futur tableau d’un voyage sur le globe qui me ferait le tour.
Bien sûr! n’ayant aucune des qualités requises pour œuvrer dans la chose; après un coup de non hasard magique, me voici dans l’atelier des « Clipains Salamandre », entouré de mes deux guides ( Pascal et Tchan).
Dès le premier pas posé sur le seuil de ce petit royaume où l’on fabrique, répare, confectionne, innove et l’on ne jure que du vélo par le vélo, un petit avant de partance avant le voyage s’accroche à mon imaginaire, me faisant créer un parfum composé de limailles, d’huile de coude, de décapants, de volutes de ponçages et de chalumeaux…
ça y est! J’y suis! J’y reste …
Les premiers picotements de l’hiver , se font ressentir. Surtout dans l’atelier où quelques grelotements laissent penser que des pingouins pourraient s’y plaire
Mais, quand la flamme créative danse à l’intérieur, tout le reste peut geler. On s’en fou !
Ma première journée fût mise à l’épreuve avec l’apprentissage de la brasure.
Ma deuxième n’eut pas le temps de se retourner, que déjà, les premiers assemblages ne se sont point fait attendre. Tout cela bien entendu sous l’œil indécrochable et affuté de l’impérieux capitaine Pascal qui se devait de ne pas plier pour s’assurer du bon cap dans la réalisation du cadre et de la fourche.
Les reflets de la troisième journée étaient plus clairs et la précision dans mes gestes m’avait enlevé quelques tremblements. Ce qui n’était pas pour déplaire à ma confiance .
Les quatre jours qui suivirent au fur et à mesure que les éléments s’assemblaient, ne faisaient qu’ajouter à mon enfant intérieur des tsunamis de joies .
Une âme d’enfant dans l’atelier des Clipains Salamandre . Comme on laisserait présager une chose tendre . Ma foi!!!!
Merci à toi ¨Pascal et à toi Tchan, de m’avoir aidé à réaliser le squelette de mon futur voyage.
Merci à l’existence de ce petit paradis où l’on a le droit d’être déchainé et où l’on s’attache rapide .
Didier «