Je me connais, j’aime tellement plus faire de la bagnole que si je dois me décider au dernier moment j’y vais pas. Alors avec Pascal on a posé une date, c’était le plus simple pour que je bouge mon cul du nord est. Bon, la veille j’ai quand même appelé le grand météorologue pour vérifier ce que je savais déjà, nous serions épargnés le samedi !

Alors en route, courses ok, plein fait, Fat sur la bagnole et Métal sur 27 dans l’auto pour 7h00 de route.

Je me pointe un peu avant 20h00, ça a déjà roulé aujourd’hui (vendredi) et ça mange. Manger, ça je sais faire aussi, il y en a pour 10 ! Je ne pers pas beaucoup de temps à ouvrir mes victuailles à partager et à faire connaissance avec les copains de demain et de plus tard et d’après.

Enfin on se rencontre en vrai en tant que membres de l’asso, copains du coin, copains de loin, forumeurs croisés en numérique.

Une belle soirée à discutailler et mangeailler, puis je me trouve une chambre à l’hôtel et hop, au lit !

Le matin c’est toujours trop tôt. Énorme petit dèj. Après un acolyte qui ne devait pas rouler suite à une convalescence, un second déclare forfait pour cause de peur du parcours (spoil : cette fois non plus on ne le finira pas!). Du coup les deux conducteurs nous montent au col du bidule du machin à loin de l’atelier, charge à nous de rentrer à l’atelier. J’adore ce concept et là en plus il n’y a pas besoin de chercher les voitures tard la nuit alors qu’on est cassés, merci les conducteurs !

On démarre de haut, on termine bas, c’est un principe sympa que je recommande ! Premières montées, descentes, je trouve le groupe très homogène ! Pascal se saisit d’une descente même pas très caillouteuse pour nous faire le coup de la panne, et ma chambre à air sauve son pneu arrière, bien coupé. « Vous avez pensé à regarder s’il y avait des épines ? » Oups….

Le parcours est merveilleux, il fait un temps de rêve, le sol est un peu humide et sèche au fur et à mesure. À 12h30 pause repas au soleil, j’ai oublié mes sandwichs préparés avec amour le matin même, et je suis sauvé avec une salade de JeanGuy. On a bien évidemment hyper envie de repartir, en fait que dalle, on n’a qu’une envie c’est de faire une sieste au soleil. Sauf qu’on a du taf en terme de parcours !

Le parcours est toujours magnifique, on croise des minis hameaux, des maisons paumées, des mini traces, des marches et des cailloux, et les copains, qui ont roulé la veille comme des enfants de 5 ans (vroume!), accusent le coup pour certains. On passe faire coucou à la descente appelé la brutale pour vérifier qu’on galère, et je passe à certains endroits où je n’étais pas passé il y a 1 an et demie quand j’avais essayé ce Fat, c’est une régalade et je suis sur un nuage. Le vieux Manu aimerait pouvoir dire au jeune Manu d’il y a 20 ans ce que deviendrait sa pratique, il aurait kiffé !

Après un test démocratique, on termine par la piste cyclable, les copains ne sont pas tous très vaillants ! Je regrette de ne pas aller chercher ce dernier morceau de parcours mais je préfère qu’on rentre tous ensemble sans chute, quasi sans pépin technique, à charge de revanche pour ce circuit !

On redévore les victuailles, un pot de tripes sort de nulle part et se fait dépouiller, on ripaille et on part se coucher. Le dimanche matin on préfère discuter, c’est finalement le moment où on fait le plus connaissance, et on se donne rendez vous, il y aura forcément une prochaine !

Retour avec à nouveau une route trop longue pour un weekend trop court. C’est vraiment rigolo les weekends vélo avec les copains, il m’en faut d’autres au menu pour 2023 !